André Frénaud, une vision poétique entre peinture et nature

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« Parfois pourtant, échappée à l’abîme,

pour le déjouer ou pour le jouer

la beauté se trouvait là tout à coup

à la lisière des collines sur un chemin dans l’herbe,

la lumière comme jamais vue.

Pour nous rafraîchir , la lustrale lumière.

Pour nous faire supporter en attendant.

O merveille, ô rémission éteinte. »

 

                           André Frénaud,

poème extrait de L’Étape dans la clairière

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« Faire rayonner les rythmes du monde ». Toujours d’actualité ?

« S’il est vrai que la peinture ne trouve pas en elle-même sa propre fin, mais si demeurant fidèle aux moyens qui lui sont propres, elle est un des langages à la démesure de l’homme pour reconquérir le monde perdu, s’il ne s’agit pas seulement de nous aider à vivre ici, mais de témoigner qu’il y a un ailleurs, et même si l’on pense que cet ailleurs est de ce monde, qu’il est le monde même, cosmos et conscience (…), si l’on croit que la vie s’éclaire en des instants de dépassement et que de l’événement il est possible de rendre compte par l’art en quelque manière, on comprend que le peintre désire tenter, sans tellement de références à un sujet quelconque, de constituer des objets où il aurait capté et qui fasse rayonner pour lui et pour nous les rythmes du monde tels qu’il les a appréhendés… »

André Frénaud, Derrière le miroir, 1949 (à propos de Bazaine)

2016-03-19 16.23.38-1Photographies Marie Alloy , D.R.

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