Vient de paraître, revue DIÉRÈSE, poésie et littérature n° 74, Automne 2018 Page 196 à 200, une lecture approfondie et personnelle de Jean-Louis Bernard du livre de Marie Alloy « L’Empreinte du visible », paru en 2017 aux éditions Al Manar. (Livre comprenant des notes d’atelier de l’artiste – 146 pages, dont 27 tableaux et eaux-fortes – 25 €)
Impressions sur L’Empreinte du visible
par Jean-Louis Bernard
Extrait, p 197
« La couleur : « un parfum, une sensation, un abîme« . sans doute aussi une absence : où va le blanc quand fond la neige ? Joie de la couleur et de l’instance onirique. Passage par elle de la vision au mystère (peut-être ce qui, davantage que l’évidence du premier regard, rend ces tableaux non figuratifs). Marie Alloy fait des couleurs un monde autonome s’unissant à la toile pour composer une oeuvre-monde. Existence par elles-mêmes, pas seulement comme application sur la toile. Leurs métamorphoses avec le temps. L’image que nous avons devant les yeux ne serait-elle que le reflets de ces métamorphoses ? « La couleur est une approximation… J’aime cet insaisissable« . J-L. B.