Vient de paraître (février 2022) des poèmes de Michel Lamart chez VOIX D’ENCRE
AVEC OU SANS LES MAINS
accompagné de 16 gravures rehaussées d’empreintes de Marie Alloy
Un beau recueil de 80 pages, au format 15 x 21 cm, imprimé sur papier Extraprint 160g
Prix à l’unité : 18 €, envoi franco de port. ISBN : 978-2-35128-193-2
Contact et commande avec son règlement par chèque, au nom des éditions : Editions Voix d’encre, 33 avenue St Didier, 36200 MONTELIMAR BON DE COMMANDE ICI
Quelques images (eaux fortes et aquatintes de MARIE ALLOY) et extraits de poèmes :
N’oubliez jamais
Que nous disent Positives ou négatives Ces mains Des hommes des cavernes ?
Elles signent L’éternité éphémère D’un séjour Avant le vent De l’Histoire
Elles esquissent Le brouillon Du grand livre De l’Humanité
Elles impriment Le mouvement immobile D’une avant-aube
Elles témoignent : Nous étions là Vingt mille ans
Avant que ne s’éveille Votre conscience D’être au monde
Notre roman Émerge du plus profond Il monte Jusqu’à vos yeux Comme un rêve de pierre Qui oublierait ses larmes
N’oubliez jamais Vous qui exaltez L’étincelle de l’instant Que ces gestes anonymes Vers l’autre le frère Sont clefs de l’Humanité
© Michel Lamart
© www.voix-dencre.net
4ème de couverture du livre :
« Quel siècle à mains ! » s’écrie le Rimbaud de « Mauvais sang » (Une Saison en enfer). Chez lui, le pied libère, la main asservit. Il faut choisir – preuve absolue de liberté libre – : « En marche ! » donc ! Rimbaud prétendait fuir l’enfer moderne. Faire plutôt que dire ! Exit la poésie. Il ne tardera pas à découvrir qu’il le porte en lui. L’autre en soi, son pire ennemi ? Les poèmes d’Avec ou sans les mains tentent de baliser un autre chemin buissonnier : celui de la réconciliation de l’homme avec soi-même pour restaurer un vivre-ensemble dont la poésie, en particulier, l’art, plus généralement, en seraient garants. Les mots ont encore un rôle à jouer : être soi-même. Le dire et le faire ne s’opposent pas forcément. Faire avec rien un tout. Noblesse de l’homme aux prises avec la tragi-comédie du vivre. L’humour rend ici sa politesse au désespoir. Poésie : la vraie vie ? «
© Michel Lamart