Cécile A. Holdban est écrivain, peintre et traductrice littéraire du hongrois et de l’anglais. Elle co-dirige la revue Ce qui reste.
Elle tient des chroniques littéraires sur Aligre fm et Remue.net Elle est d’origine et de culture franco-hongroise.
Les liens et la circulation entre les arts sont au cœur de son travail. Son univers de création, en image comme en écriture, se fonde sur ces rapports synesthésiques. Il s’enrichit particulièrement de l’observation et de l’imaginaire de la nature et de l’environnement, entre paysage visible et invisible, d’une écoute et d’une attention au vivant, dans toutes ses manifestations.
Passionnée de botanique, elle a voyagé en l’Europe de l’Est, l’Amérique du Sud, l’Asie et le Québec, et suivi les cours de l’ethnobotaniste et paysagiste Lucienne Deschamps, avant d’exercer pendant vingt ans la profession de libraire, d’abord à l’Humeur Vagabonde, puis à la Librairie des Jardins aux Tuileries.
Elle est l’auteure d’une quinzaine de livres de poésie ainsi que d’une soixantaine de livres d’artistes ou livres pauvres. Pour son ouvrage Poèmes d’après suivi de La route de sel, paru chez Arfuyen en 2016, elle a obtenu l’année suivante le prix Yvan Goll et le prix Calliope du Cénacle Européen.
En 2024 a paru aux éditions Arléa son premier livre de fiction, consacré à l’évocation de quinze femmes poètes du xxe siècle, Premières à éclairer la nuit, ouvrage figurant dans la dernière sélection des prix Pandore de la maison de Colette, prix Lacarrière et prix Khôra de l’Institut de France, et ayant obtenu la bourse d’aide à la création du CN.L. pour le projet.
Elle obtient également la bourse de résidence 2024 de la prestigieuse fondation des Treilles pour son projet d’écriture Chagall Cheval.
Elle a travaillé sur l’œuvre d’écrivains tels que Gilles Ortlieb, Virginia Woolf, Jean-François Mathé ou la philosophe Simone Weil, pour qui elle a réalisé une anthologie préfacée d’un court essai dans la collection Ainsi Parlait des éditions Arfuyen (avril 2024).
Elle collabore à de nombreuses revues (Jardins, Europe, La revue de belles lettres, Nunc, Arpa, Poesibao, En attendant Nadeau, etc.), par des dossiers, poèmes, articles, notes de lecture et traductions. Elle codirige la revue en ligne de littérature et d’art contemporains « Ce qui reste », qui associe l’univers d’un écrivain à celui d’un artiste.
Depuis 2022, elle est chroniqueuse littéraire dans l’émission radiophonique « Au fil des pages » sur Aligre FM et tient aussi une chronique littéraire régulière « Archipels sur le site remue.net
Depuis 2024, elle est membre de la commission Poésie du Centre National du Livre.
Traductrice du hongrois et de l’anglais, elle compte une quinzaine de titres à son actif dans ce domaine, et est également illustratrice de divers ouvrages dans plusieurs maisons d’éditions françaises et québécoises.
Elle est aussi peintre et artiste visuelle, avec un univers axé sur la symbolique du vivant, le paysage, et un travail sur de multiples surfaces et des carnets. Son travail est exposé dans une galerie parisienne, (la galerie Grillon) et lors de festivals, au Marché de la Poésie de Paris, à l’espace culturel Andrée Chedid, elle a par ailleurs fait l’objet de trois expositions particulières, à Paris et ailleurs.
BIBLIOGRAPHIE
FICTIONS
Premières à éclairer la nuit, Paris, Arléa, 2024. (Dernière sélection des prix Pandore de la maison de Colette, prix Lacarrière et prix Khôra de l’Institut de France, soutien d’aide à la création du CN.L. pour le projet)
POÉSIE
Le rêve de Dostoïevski, Paris, Arfuyen, (à paraître) 2025.
Juin ivre, Juin réel, avec Hervé Micolet, Rennes, Éditions La part commune, (à paraître) 2025.
Osselets, Saint-Clément, Le Cadran Ligné, 2023.
Toutes ces choses qui font craquer la nuit, La Bastide Clairence, Exopotamie, 2023.
Pierres et berceaux, Nevers, Potentille, 2021.
Toucher terre, Paris, Arfuyen, 2018.
Viens dans mon poème, Blandine, Le Petit Flou, 2017.
L’été, Paris, Al Manar, 2017.
Silence, Paris, Sous les glycines, 2016.
Une robe couleur de jour (Napszín ruhában), ouvrage bilingue hongrois-français, Paris, La Lune Bleue, 2016.
Poèmes d’après suivi de La route de sel, Paris, Arfuyen, 2016. (Prix Yvan Goll 2017, prix Calliope du Cénacle Européen 2017)
Un nid dans les ronces, Rennes, La Part Commune, 2013.
Ciel passager, Bagnolet, L’Échappée Belle Édition, 2012.
OUVRAGES COLLECTIFS
Machines, Saint-Étienne, Le Réalgar, 2024.
Les hommes partout se ressemblent. Hommage à Georges Perros, Douarnenez, Livraisemblable, 2023.
Jacques Bibonne, catalogue rétrospectif ouvrage collectif, Mazères, Le Temps qu’il fait, 2023.
Kaléidoscope, Perrigny-lès-Dijon, L’Atelier des Noyers, 2023.
Aux lisières du jardin, Saint-Quentin, Le 115 Galerie d’art, 2022.
“Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux”, Arthur Rimbaud, Genouilleux, La Passe du Vent, 2018.
ESSAIS
Ainsi parlait Simone Weil, Paris, Arfuyen, 2024.
Virginia Woolf, Ainsi parlait – Thus Spoke, Paris, Arfuyen, 2019.
LIVRES D’ARTISTE
Les contrebandiers, avec Hervé Micolet, Nice, Éditions Les Cahiers du Museur, 2024
Le jeu des galaxies, avec des gravures de Marie Alloy, Beaugency, Le silence qui roule, 2023.
L’orchestre invisible, avec les éléments graphiques de Michel Remaud, Quimper, Izella éditions, 2023.
Enfance fossile du fleuve, avec les dessins de Jacques Bibonne, Nice, Éditions Les Cahiers du Museur, 2023.
Haïkus , avec les poèmes de Philippe Quinta, Nice, Éditions Les Cahiers du Museur, 2023.
Le Tout et le Rien, avec les poème de Serge Nuñez Nolin, Nice, Éditions Les Cahiers du Museur, 2022.
TRADUCTIONS DU HONGROIS
Sándor Weöres, Vers la Plénitude, traduction du hongrois et préface, Paris, Poesis, 2025 (à paraître).
János Pilinszky, Le troisième jour, traduction du hongrois et préface, Nice, Unes, 2025 (à paraître).
Brune-Feuille, Le prince se marie et autres contes, illustrations de Lilla Bölecz, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly, Cécile A. Holdban et Chantal Philippe, Vincennes, Talents Hauts, 2022.
Frigyes Karinthy, J’aime les animaux, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Paris, Cambourakis, 2019.
Sándor Weöres, Filles, nuages et papillons (Lányok, lepkék, fellegek), poèmes choisis et traduits du hongrois par Cécile A. Holdban, Toulouse, Érès Po&Psy, 2019.
Babel réconciliée, une expérience traducto-lyrique à partir d’un poème inédit de Guillevic, Toulouse, Érès Po&Psy, 2019.
Dezső Kosztolányi, Venise, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Paris, Cambourakis, 2017.
Frigyes Karinthy, Propagande, traduction du hongrois de Cécile A. Holdban, Rennes, La Part Commune, 2016.
Frigyes Karinthy, Tous sports confondus, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Paris, Le Sonneur, 2014.
Attila József, Le Mendiant de la beauté, poèmes traduits du hongrois par Francis Combes, Cécile A. Holdban et Georges Kassai, Paris, Le Temps des Cerises, 2014.
TRADUCTIONS DE L’ANGLAIS
Mary Oliver, Primitif américain, traduction de l’américain et présentation, Paris, Poesis, 2025 (à paraître).
Edna St. Vincent Millay, Résurrection, traduction de l’américain et préface, Nice, Unes, 2025 (à paraître).
Vernon Lee, Éloge des vieux jardins, traduction de l’anglais, éditions Verdelot, Les pommes sauvages, 2025 (à paraître).
John Keats, La poésie de la terre ne meurt jamais, traduction de l’anglais, Paris, Poesis, 2021.
Howard McCord, Poèmes chamaniques, traduction de l’anglais et préface, Rennes, La Part Commune, 2021.
Virginia Woolf, Le Paradis est une lecture continue, traduction de l’anglais et présentation de Cécile A. Holdban, Rennes, La Part Commune, 2019.
Howard McCord, Longjaunes, son périple, traduction de l’américain et postface, édition bilingue, Paris, La Barque / La Grange Batelière, 2019.
PRÉFACES
« Vent debout », préface à Alexandre Lecoultre, Le vent vous embrasse mais jamais ne reste, Lausanne, Éditions La Veilleuse, 2024.
« Marcher comme on écrit », préface à Lionel Gerin, En marchant contre le ciel, Paris, Le Nouvel Athanor, 2022.
« La langue et l’épée », préface à Jos Roy, Orpailleuse, Clamart, éditions Baz/Art Poétique, 2020.
CONTRIBUTION À DES ANTHOLOGIES
Tous ces visages au creux des paumes, anthologie initiée et dirigée par Lydia Padellec, Brest, La Lune bleue – Trouées poétiques, 2024.
Là où dansent les éphémères, anthologie réunie et présentée par Jean-Yves Reuzeau, Montreuil, Le Castor Astral, 2022.
Le désir en nous comme un défi au monde, anthologie réunie par Jean-Yves Reuzeau et préfacée par Alexandre Bord, Le Castor Astral, 2021.
Nous, avec le poème comme seul courage, anthologie réunie et présentée par Jean-Yves Reuzeau, Paris, Le Castor Astral, 2020.
Anthologie de l’intime, établie et préfacée par Laurence Bouvet et Jean-Louis Guitard, Saint-Chéron, Unicités, 2019.
Poésie naissante – Une anthologie contemporaine inédite, textes rassemblés par Mathieu Hilfiger, Maisons-Alfort, Le Bateau Fantôme, 2017.
Rivages, Montélimar, Éditions de l’Aigrette, 2016.
La Vallée éblouie, anthologie de haïkus établie par Paul de Maricourt, Daniel Py et Michel Duflo, Paris, Unicité, 2014.