Association Les Amis de Michèle Desbordes
Site de l’association : https://lesamisdemicheledesbordes.wordpress.com
Michèle Desbordes est née le 4 août 1940 à Saint-Cyr-en-Val (Loiret) et est décédée le 24 janvier 2006 à Baule (Loiret) est une bibliothécaire et femme de lettres française.
Fiche Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Michle_Desbordes
Biographie
Michèle Desbordes (nom marital) est née en 1940 en France, entre Loire et Sologne. Elle passe sa petite enfance à Gien, puis, à partir de l’âge de 5 ans, à Orléans, non loin de ses grands-parents qui vivent en Sologne. Entre 1953 et 1956, elle fréquente chaque jour la bibliothèque municipale d’Orléans où elle croise son directeur, Georges Batailles, sans savoir vraiment qui il est. En 1959, elle suit des études littéraires à la Sorbonne.
Conservatrice en chef des bibliothèques, elle exerce dans les bibliothèques universitaires parisiennes, de 1967 à 1986, puis en Guadeloupe à la bibliothèque départementale de prêt, de 1986 à 1993, enfin à la bibliothèque de l’université d’Orléans de 1994 à 2000.
C’est dans sa maison qui surplombe le val de Loire à Baule qu’elle écrit la presque totalité de son oeuvre. Elle met fin à sa vie le 24 janvier 2006 à 65 ans, à Baule. Quelques livres sont publiés ultérieurement, dont deux récits autobiographiques L’emprise, Les Petites terres, et un recueil de courts textes poétiques Artemisia et autres proses.
Excepté un livre de poèmes publié en 1986, elle commence à publier des ouvrages essentiellement à partir de 1996. Le silence, et le regard, sont parmi les thèmes de prédilection qui traversent son œuvre. L’Habituée est son premier roman. La Demande est consacré à ce qui n’est pas dit entre Léonard de Vinci, installé dans les bords de Loire, et sa servante. Un été de glycine est consacré à William Faulkner. La Robe bleue évoque les dernières années de Camille Claudel et est un récit de la construction d’une œuvre. Elle a publié aussi des proses poétiques, comme Dans le temps qu’il marchait, poème narratif sur le voyage de Friedrich Hölderlin de Bordeaux à Nürtingen. Elle avait rédigé également un texte dans Carnet de visite, texte associé à des photographies de Hien Lam-duc sur la vie à domicile des personnes âgées.
« … je vous vois, je vous entends et je voudrais vous dire sans vous dire vraiment, vous parler de si loin que ma voix vous parvienne comme un murmure, une confidence ordinaire, et alors tout cela n’aurait que peu d’importance, je ne vous aurais rien raconté, rien appris, je n’aurais dit que les choses que vous savez, que vous avez toujours su ».
Les Petites Terres, p 32.
Bibliographie
- Sombres dans la ville où elles se taisent (poésie), Arcane 17 (1986)
- L’Habituée, Editions Verdier (1997) – Traductions
- La Demande, Verdier (1999), Folio (2001) – Traductions
- Le commandement, Gallimard (2001) – Traductions
- Le lit de la mer, Gallimard (2002)
- La robe bleue, Verdier (2004), Verdier Poche (2007) – Traductions
- Dans le temps qu’il marchait, éditions Laurence Teper (2004)
- Un été de glycine, Verdier (2005)
- L’emprise, Verdier (2006)
- Artemisia et autres proses, éditions Laurence Teper (2006)
- Les Petites Terres, éditions Verdier (2008)