La voix de Michèle Desbordes est liée au fleuve, la Loire, aux battements d’ailes des mouettes et des sternes, aux moirages de la lumière, à ses combats, victoires, son dénuement.
Dans ses livres, il n’ y a pas vraiment d’histoire ou tout est histoire : une robe, une pierre, un nuage, un arbre, la brillance du ciel, tout est à la fois ouvert et enclos, comme nos vies et toutes ces vies passantes qui nous quittent ou que nous quittons comme si nous étions toujours en retard sur nous-même. Mais le temps est immobile et il bouillonne, s’ajuste à nos frontières, nos pauvres limites, vues du dehors, vues du dedans – et nous côtoyons la mort sans le savoir.
A lire une évocation de son œuvre par Marie Alloy sur le site de l’association des amis de Michèle Desbordes, lien : ici
Beaugency, photo panoramique Marie Alloy