C’est avec tristesse que nous avons appris que Françoise Hàn nous a quittés ce 1er juillet 2020. Nos sincères condoléances à ses enfants, sa famille, ses amis. Les mots de ses poèmes resterons « longtemps après que nous nous serons effacés » *
Poezibao lui rend hommage ainsi que Jacques Brémond son éditeur principal.
Article lu sur Poezibao, écrit par Marie-Claire Bancquart qui nous a quittés aussi l’année dernière, en février 2019.
BIBLIOGRAPHIE sélection (voir le site des éditions © Jacques Brémond ) :
Premier recueil publié en 1956 : Cité des hommes, Seghers, Paris. Éditions Rougerie : Une fête, même au creux du sombre, 1997. Éditions Cadex : Profondeur du champ de vol, 1994 – L’évolution des paysages, 2000. (gravures et monotypes Marie Alloy)
Éditions Le Silence qui roule (livres d’artiste ) : N’était pas écrit, 2012 Une main dans la neige, 2015 Noués dénoués, 2016
Éditions de l’Atelier des Grames : A contre-gravitation, 2019, ‘livre-boîte’ avec le sculpteur François Weil.
Consulter : Serge Brindeau La poésie contemporaine de langue française, Paris, 1973 – Poésie I, n° 135, 1987 – Robert Sabatier Histoire de la poésie française, XXe siècle, tome III, Paris 1988 – Fabio Doplicher Antologia Europea, Avezzano (Italie), 1991 – Katharina M. Wilson An Encyclopedia of Continental Women Writers, New York & Londres, 1991 – Jean Orizet La poésie contemporaine de langue française, II, Paris, 1992 – Rüdiger Fischer La Fête de la Vie / Das Fest des Lebens, III, Rimbach (Allemagne), 1993 – Michael Bishop Contemporary French Women Poets, vol. II, Amsterdam & Atlanta, 1995 et Women’s Poetry in France, 1965-1995, 1998, Winston- Salem, N.C. – Jean-Baptiste Para Anthologie de la poésie française du XXe siècle, tome II, (Poésie Gallimard) Paris 2000. John C. Stout L’énigme-poésie – Entretiens avec 21 poètes françaises, Amsterdam – New-York, 2010. Et aussi : http://www.festrad.com – http://guyallix.art.officelive.com/default.aspx – http://poezibao.com
http://francoise-han.ral-m.com/
Extrait de NOUÉS DÉNOUÉS *, livre d’artiste avec estampes de Marie Alloy
« Où est la clé où la corde qui vibre sur une fréquence impaire laissant ouvert l’intervalle où nous dénouer dans la lumière en suspens nous tenir là comme s’il n’y avait pas de bord
et qu’une étoile se lève à chacun de nos pas dans le vide
nous voir de plus en plus loin devenir de plus en plus transparents
et que les mots du poème bougent dans le vent longtemps après que nous nous serons effacés » F.H.