TRACES TÉNUES de Philippe Mathy

550,00 

Format à l’italienne : 23,5 x 16,5 cm, dos : 1 cm.
8 cahiers de 4 pages, accompagnés de 6 gravures originales de Marie Alloy, toutes aquarellées de sa main.
Imprimée par l’imprimerie Lebugle à Beaugency, avec en plus un cahier comprenant l’écriture manuscrite autographe de l’auteur.
Tiré à 12 exemplaires numérotés et signés par le poète et l’artiste.
Achevé d’imprimer en octobre 2022.
3 autres exemplaires, signés et notés HC, complètent cette édition, l’ensemble constituant la totalité de l’édition originale.
D’un exemplaire à l’autre, des variations chromatiques sont perceptibles et voulues, de même sur
la couverture afin que chaque livre d’artiste garde son caractère unique.
Prix public, avec boite de conservation bicolore, réalisée par Nathalie Peauger

En savoir plus (PDF)

Extrait

Lumières mobiles entre les feuilles
comme des mots qui papillonnent
Écrire pour les sauver
à défaut de les comprendre
Un regard posé sur le poème
pourra peut-être les déchiffrer
*
Traces ténues
La lumière
les soulève
comme si elle voulait
retrouver
l’envol des oiseaux
*

L'auteur

Né à Manono (Congo) le 17 juillet 1956, Philippe Mathy rejoint dès l’âge de 4 ans la Belgique, le pays de ses parents. Il vit son enfance à Saint-Denis (Mons), petit village entouré de bois et d’étangs. C’est là qu’il rencontre à l’âge de quinze ans le peintre et poète Yvon Vandycke.
Celui-ci, visionnaire et tourmenté, lui ouvre les portes de la création contemporaine.
De 1976 à 1980, son père part travailler, habiter en Algérie. Possibilité de plusieurs voyages, expérience du désert. Le premier recueil, “Promesse d’île” salué par une préface de Norge, fut écrit pour une bonne part à Alger. Mariage en 1980, avec Véronique. Enseigne au Collège Notre-Dame de Tournai jusqu’en 2011. Naissance d’Aline (1981), de Mathilde (1983), de Charlotte (1985). En 1983, la famille s’installe dans une maison – grand jardin, verger – à Guignies, petit village de la Picardie belge.
Philippe Mathy poursuit son chemin de poète, semé de quelques voyages, de rencontres
amicales, et demeure passionné de peinture sans toutefois la pratiquer. Il a créé, en 1987, l’ASBL , « Le front aux vitres », une galerie d’art installée dans sa propre maison. Il y associe, à la présentation des peintures ou des sculptures, des lectures de poèmes accompagnées de musique. De 2000 à 2014, il fut responsable, avec Sarah Colasse, du dossier que le journal « Le Ligueur » consacrait, en septembre, au théâtre pour l’enfance et la jeunesse. En 2011, il devient membre du comité de
rédaction du Journal des Poètes et rédacteur en chef de 2015 à 2020. Depuis 2013, il partage sa vie entre Guignies et Pouilly-sur-Loire en Bourgogne nivernaise.
Suite sur : https://maisondelapoesie.be/poetes-list/57482/
Philippe Mathy a vu ses poèmes salués par quelques prix dont le Prix Georges Perros 2009, le Prix littéraire du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2013, le Prix Mallarmé 2017.

Panier
Retour en haut